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En attendant le 15 mars, la grève des jeunes pour le climat est arrivée en France


 

Un petit millier d’étudiants et lycéens se sont rassemblés devant le ministère de la Transition écologique à Paris, ce vendredi 15 février, à l’occasion de la première grève scolaire française pour le climat. L’action avait été votée par 300 étudiants de la faculté de Jussieu réunis en assemblée générale une semaine auparavant.

Tous les vendredis, les jeunes sont appelés à sécher les cours pour se mobiliser en faveur de la planète. Chaque semaine, les grévistes exprimeront une revendication d’urgence en direction du gouvernement. Ce vendredi : « débloquer des moyens exceptionnels et contraignants pour s’engager dans la voie d’une réduction annuelle de 4 % d’émissions de gaz à effet de serre ».

En guise de bienvenue, une nasse policière s’est refermée sur les manifestants, pendant plus de trois heures, selon Attac-France. L’association fait part d’insultes envers les lycéens, de destruction du matériel militant, de fouilles et de contrôles d’identité systématiques.

Si la mobilisation française reste modeste au regard des dizaines de milliers de jeunes belges qui descendent dans la rue tous les jeudis, elle marque tout de même une première. Comme à Paris, 200 jeunes Canadiens ont inauguré un défilé vendredi à Montréal, pendant qu’à Londres plusieurs milliers de lycéens manifestaient. D’ici le 15 mars, journée internationale de grève scolaire pour le climat, le mouvement a le temps de s’amplifier. Vendredi prochain, il pourrait déjà déborder en province.