C’est à une union des périphéries qu’appelle le comité Adama le 1er décembre. « Les quartiers populaires sont confrontés aux mêmes problématiques sociales que les territoires ruraux ou périurbains », avance-t-il pour expliquer sa volonté de se joindre à la mobilisation des gilets jaunes. « Nous aussi nous habitons des territoires enclavés […], nous travaillons le plus souvent dans les secteurs les plus précaires pour des salaires de misère […] nous devons parfois faire plusieurs heures de voiture pour nous rendre sur nos lieux de travail », développe-t-il.
À partir de ces constats, le comité Adama appelle les habitants des quartiers populaires à « une alliance à égalité contre le régime de Macron » avec les gilets jaune, sur « la base des spécificités de chacun ». Parmi celles-ci pour celles et ceux vivant de l’autre côté du périphérique : « le racisme, les humiliations quotidiennes et les violences policières ». Un dernier point sur lequel ils espèrent sensibiliser une partie du mouvement des gilets jaunes confronté à l’usage de la force par la police, comme avant lui les manifestants contre la loi travail. Autre objectif poursuivi : ne pas laisser la place de la contestation sociale à l’extrême droite.
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