Peu évoquées en France, les occupations d’établissements scolaires se poursuivent cette semaine en Grèce, où l’épidémie de Covid-19 progresse après la saison touristique. Dès la rentrée, retardée au 14 septembre par mesure sanitaire, des lycéens ont commencé à protester contre les modalités de reprise des enseignements. Présentées initialement comme un mouvement contre le port obligatoire du masque en classe, les mobilisations lycéennes dénoncent des classes surchargées et réclament un maximum de 15 élèves par classe, le recrutement d’enseignants et de personnels de nettoyage.
En deux semaines, les occupations ont fait tache d’huile : au moins 700 établissements touchés dans une trentaine de villes, sur un total d’un peu plus de 3000 lycées dans le pays. La semaine dernière, des milliers de lycéens ont défilé dans tout le pays, rejoints par des enseignants pour lesquels un préavis de grève de quelques heures avait été déposé. La contestation se poursuivant, elle pourrait opérer une jonction avec les étudiants dont la rentrée, retardée elle aussi, s’étale de ce lundi à la mi-octobre.
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