Le sixième local ouvert au mois de juillet par le groupe d’extrême droite Bastion social n’aura tenu que trois mois. La direction nationale du mouvement dirigé par Steven Bissuel a annoncé le 16 octobre la dissolution de son antenne en Auvergne. Deux jours avant l’inauguration du local néo-fasciste, cet été, un millier de personnes manifestaient dans les rues de la ville à l’appel du collectif de luttes contre les extrêmes-droites, faisant de Clermont-Ferrand, la cité la plus mobilisée contre l’implantation en centre-ville du Bastion social.
La crainte des manifestants de voir une recrudescence des agressions d’extrême droite s’est rapidement confirmée. Le 9 septembre, quatre passants ont été violemment agressés devant le local néo-fasciste. Trois membres du Bastion social comparaissent devant la justice le 19 octobre. À ce jour, cinq locaux restent ouverts à Lyon, Strasbourg, Chambéry, Aix-en-Provence et Marseille. Ce, malgré les violences.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.