Bastion social

Le Bastion social ferme ses portes à Clermont-Ferrand

 

Le sixième local ouvert au mois de juillet par le groupe d’extrême droite Bastion social n’aura tenu que trois mois. La direction nationale du mouvement dirigé par Steven Bissuel a annoncé le 16 octobre la dissolution de son antenne en Auvergne. Deux jours avant l’inauguration du local néo-fasciste, cet été, un millier de personnes manifestaient dans les rues de la ville à l’appel du collectif de luttes contre les extrêmes-droites, faisant de Clermont-Ferrand, la cité la plus mobilisée contre l’implantation en centre-ville du Bastion social.

La crainte des manifestants de voir une recrudescence des agressions d’extrême droite s’est rapidement confirmée. Le 9 septembre, quatre passants ont été violemment agressés devant le local néo-fasciste. Trois membres du Bastion social comparaissent devant la justice le 19 octobre. À ce jour, cinq locaux restent ouverts à Lyon, Strasbourg, Chambéry, Aix-en-Provence et Marseille. Ce, malgré les violences.