Les salariés de trente-six magasins Castorama et de cinq Brico-dépôt ont débrayé le 1er février à l’appel de la CGT et de FO, pour réclamer une augmentation de leur rémunération de 100 € net, ne se contentant pas de la « prime Macron » de 300 €, de ce début d’année. À ce jour, les propositions de la direction n’ont porté que sur une augmentation de 1 %, bien en deçà de celles du PDG ou des grands directeurs des enseignes. Prenant exemple sur les grilles de salaires en vigueur chez leurs concurrents, les syndicats réclament un alignement. Pour de nombreux salariés, il s’agissait vendredi de leur première grève.
L’acte I du mouvement a débuté le 9 janvier à Englos dans le Nord. Quatre délégués syndicaux avaient alors occupé leur magasin pendant la nuit. Rejoins par un groupe de gilets jaunes, ils avaient obtenu après deux nuits d’occupation, l’ouverture de négociations portant sur les salaires. Commencées le 17 janvier, les discussions n’ont pas abouti à ce jour, laissant entrevoir un possible acte IV.
Occupation du Castorama d’Englos (Nord) from La Nouvelle Vie Ouvrière on Vimeo.
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