Grève pour le climat

Grève pour le climat : nous partîmes 500, mais nous arrivâmes des milliers


 

Le dernier rassemblement vendredi 15 février n’avait rassemblé qu’entre 500 et 1000 lycéens et étudiants devant le ministère de la Transition écologique, lors de la première grève française pour le climat. Reconduite de vendredi en vendredi jusqu’au 15 mars, date de la journée internationale de grève scolaire contre le réchauffement climatique, la mobilisation a nettement grossi ce 22 février. À Paris, plusieurs milliers, jusqu’à 10 000 selon la FIDL, ont défilé dans les rues de la capitale. La jeune Suédoise Greta Thunberg, accompagnée de jeunes activistes belges, allemandes et anglaises était présente dans cette manifestation parisienne.

Une opportunité que n’a pas ratée le pouvoir pour tenter de ramener à lui ce mouvement naissant : Emmanuel Macron a invité Greta Thunberg à l’Élysée aujourd’hui. Pourtant la tonalité des slogans entendus dans la manifestation est clairement hostile à l’inaction du gouvernement sur l’écologie. La veille, des activistes ont même décroché le portrait du président de la République de plusieurs mairie, à Paris, Lyon ou Biarritz. Si la grève n’a pas encore essaimé dans d’autres villes françaises, cela ne devrait pas tarder. Les jeunes Nantais ont déjà annoncé leur première grève pour le 8 mars. Pour l’heure, leur académie est une des premières à avoir débuter les vacances de février.

En tout cas, le mouvement grossi et le 15 mars, les jeunes manifestants seront probablement des milliers, peut-être même des dizaines de milliers. Le lendemain, le samedi 16 mars, une autre journée de mobilisation pour le climat est programmée.