C’était un peu la manifestation de la FSU, la première formation syndicale dans le primaire comme dans le secondaire : une date nationale à Paris, un samedi pour associer les parents d’élèves, et une échéance qui ne soit pas une journée de grève. Pour autant, la CGT Éduc’action comme Sud-éducation se sont joint à cet appel à manifester. Dans les cortèges, au milieu des innombrables drapeaux des syndicats de la FSU, des stylos rouges, des établissements en luttes et des parents de la FCPE ont réaffirmé leur opposition aux différentes réformes dans l’Éducation nationale. Parmi elles : le projet de loi pour une école de la confiance, en cours d’examen au Sénat.
Le premier syndicat enseignant avait affrété des bus dans plusieurs régions pour renforcer les effectifs ce samedi. Au total, 10 000 personnes selon le Snes-FSU (4600 selon la police, 5600 selon le cabinet Occurrence) ont défilé dans les rues de la capitale. Mardi prochain, le Sénat doit voter le projet de loi pour une école de la confiance après y avoir apporté plusieurs modifications. Ainsi, le regroupement école-collège a été supprimé au profit de l’introduction d’un rôle hiérarchique des directions d’école. Enfin, sous l’impulsion de la droite sénatoriale les allocations familiales pourront être suspendues pour les familles en cas d’absences répétées et non justifiées de leur enfant. Le texte pourra être modifié de nouveau à l’Assemblée nationale avant son adoption définitive.
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