12 novembre

12 novembre : mobilisation suivie, mais pas massive dans l’Éducation nationale


 

Seulement 8,69 % et 13,76 % dans le premier et le second degré, selon les chiffres donnés à la mi-journée par le ministère. Bien plus selon les syndicats : 25 % dans les écoles et 50 % dans les collèges et lycées. Des manifestions non négligeables sans être pour autant massives : quelques milliers à Paris et Marseille, 2000 à Lyon, 1500 à Lille et Rennes, un millier à Clermont-Ferrand, Grenoble, Le Mans, Nantes et Montpellier, plusieurs centaines dans de nombreuses autres villes.

Un résultat en demi-teinte avec une participation plus forte que lors des dernières mobilisations, mais loin d’être exceptionnelle pour une journée de grève et de manifestation appelée par l’ensemble des syndicats sous la forme de deux appels distincts. Une première depuis 2011 et les coupes sombres dans les effectifs sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Tous protestent contre la suppression de 2600 postes d’enseignants dans le second degré alors que le nombre de lycéens attendus est en augmentation pour les deux années à venir. Selon la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance de l’Éducation nationale, 40 000 lycéens supplémentaires en 2019 et 2020.

 

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