« Il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes », affirment dans un texte commun la CGT, la FSU, Solidaires, l’Unsa et plusieurs organisations de jeunesse. S’appuyant sur de nombreuses grèves dans les entreprises, elles appellent ensemble à poursuivre et amplifier les mobilisations tout au long du mois de février. Et à une nouvelle journée de grève interprofessionnelle et de manifestation le 17 mars. Mais cette fois sans FO qui ne souhaite pas descendre dans la rue à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle.
Si la mobilisation du 27 janvier avait été en demi-teinte, réunissant 150 000 personnes dans les rues selon les chiffres des syndicats (89 000 selon la police), la question des salaires et du coût de la vie reste pleinement d’actualité. Surtout avec une inflation à 2,8 % en 2021 et des prix à la pompe qui ne cessent de flamber. L’Insee a d’ailleurs rehaussé ses prévisions sur l’inflation entre 3 % et 3,5 % pour le premier semestre 2022. Pour répondre à la hausse des prix, les syndicats estiment urgent « d’agir sur le SMIC et le point d’indice » et souhaitent porter le débat au-delà des conflits entreprise par entreprise.
En plus de la journée du 17 mars, elles appellent « à rejoindre les mobilisations organisées le 8 mars prochain » en insistant sur la revalorisation des métiers féminisés. Enfin, elles « proposent de construire, dès à présent, les conditions d’un grand 1er mai unitaire ». Premier mai auquel FO pourrait se joindre, les deux tours des présidentielles étant passé à cette date.
Faisons face ensemble !
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