Après une première mobilisation inédite de 24 h en décembre, puis plusieurs journées de grève entre le 19 et le 21 janvier, la Coordination nationale des collectifs d’assistants d’éducation (AED) appelle à une « semaine morte dans les Vies scolaires » à partir du lundi 22 mars. Toujours au centre de leur revendication, la création d’un vrai statut pérenne passant par la reconnaissance d’un « métier d’Éducateur scolaire », loin du rôle de « gardien de prison et de conciergerie » dans lequel ils considèrent être trop souvent consignés, particulièrement en ses temps de crise sanitaire.
En plus de la revendication d’un vrai statut et que leurs contrats, renouvelés annuellement, ne prennent pas fin au bout de six ans d’exercice, les AED réclament des embauches, des augmentations salariales et dénoncent la précarité de leur profession. Selon leur coordination nationale, 55 % des 62 812 pions subissent un temps partiel imposé, payé au salaire minimum.
Forts d’un millier de vies scolaires fermées ou perturbées en France lors des précédentes journées de mobilisation, sur un total de 8800 collèges et lycées, les AED seront de nouveau en grève entre les vacances de février et celles de Pâques. Cette fois pendant une semaine complète « pour engager un réel rapport de force » avec le ministère de l’Éducation nationale.
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