Édouard Philippe a annoncé aujourd’hui une série de mesure pour « reprendre le contrôle de notre politique migratoire », chassant ainsi une fois de plus sur les terres de l’extrême droite. Parmi elles, la santé des demandeurs d’asile est visée. Le gouvernement a décidé de l’instauration d’un délai de trois mois avant de bénéficier de la protection universelle maladie.
Neuf associations (Médecins du Monde, AIDES, Emmaüs France, le Gisti, la Cimade, UNIOPSS, Médecins sans frontières, la Fédération des acteurs de la solidarité et Sidaction) demandent au gouvernement de « renoncer à son projet » qu’elles qualifient dans un communiqué de presse de « reculs sans précédent pour l’accès aux soins de ces personnes ». Nous avons interviewé Damien Nantes, le coordinateur de Médecins du monde pour le Languedoc-Roussillon sur les conséquences pour les demandeurs d’asile d’une telle mesure.
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