blocages ports grève

Réforme des retraites : des blocages partout

 

En plus des deux journées de manifestations interprofessionnelles mardi 14 et jeudi 16 janvier, les actions de blocages se multiplient cette semaine. Celle lancée par la fédération CGT Ports et Docks est la plus importante : 72 h de grève et blocage des ports à compter de mardi 14 janvier. L’opération « ports morts » affecte encore ce mercredi au moins sept ports sur le territoire. Selon la CGT, quasiment 100 % des salariés des ports de Dunkerque, Saint-Nazaire, Bordeaux et Calais ont cessé le travail hier, et nombreux sont ceux qui poursuivent la grève aujourd’hui. Par ailleurs, les ports du Havre, Marseille, Rouen, La Rochelle sont encore bloqués ce mercredi matin par des piquets de grève.

Autre blocage en région parisienne : le centre de traitement des déchets d’Ivry-sur-Seine touché par un mouvement de grève depuis le 5 décembre, où la CGT du site a décidé de la fermeture jusqu’à la prochaine assemblée générale vendredi. Dans le plus grand incinérateur d’Europe, salariés et soutiens se sont relayés depuis mardi matin pour bloquer le centre. Ils ont été délogés par les CRS au levé du jour ce mercredi.

À Nantes, c’est un dépôt de bus et tramway qui a été bloqué mercredi entre 5 h et 10 h 30 par une action de grévistes issus de plusieurs secteurs professionnels. Même type d’opération à la gare routière à Marseille. À Montpellier, le marché-gare a été visé et perturbé pendant deux heures. À côté de Bordeaux, le site d’approvisionnement de matériel de chantier d’Enedis et GRDF a lui aussi été bloqué, tout comme l’entrée des centrales nucléaires de Paluel en Normandie, et Gravelines dans le Nord. Enfin dans l’Éducation nationale les actions visant les épreuves de contrôle continu du baccalauréat (E3C) dans les lycées ou devant les rectorats se multiplient cette semaine, comme à Rennes, Nîmes ou Poitiers.