Moins 1883 emplois dans les collèges et lycées en cette rentrée 2021 (moins 7490 depuis 2018). C’est le rabotage de postes effectué dans les établissements du secondaire par le ministère de l’Éducation, selon le SNES-FSU. Des coupes dans les effectifs injustifiés pour le premier syndicat du second degré qui avance le chiffre de 36 499 élèves supplémentaires en collèges (+ 10 867) et lycées (+19 851) pour l’année scolaire à venir. Et en prime : « aucune création de postes de conseiller principal d’éducation (CPE), de psychologue, d’assistants sociaux, d’infirmiers, d’agents administratifs ».
Un des nombreux motifs de mécontentement des enseignants qui sont appelés à se réunir et agir dès la rentrée, tout en préparant une journée nationale de grève le jeudi 23 septembre. Une irritation enseignante qui ne risque pas d’être calmée par la prime d’attractivité de 29 ou 57 euros selon l’ancienneté, même étendue à 58 % des agents comme annoncé le 25 août par Jean-Michel Blanquer aux organisations syndicales. Ni par l’impréparation sanitaire, maintenant coutumière, en cette rentrée scolaire 2021.
Mais il est vrai que leur ministre a été occupé cet été à l’écriture de son livre « l’École ouverte », vantant une continuité d’enseignement dont il s’attribue une paternité qu’il doit pourtant principalement aux enseignants.
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