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Une campagne d’abonnements pour poursuivre Rapports de force

C’est un moment important : la campagne d’appel aux dons de fin d’année. Un classique pour tous les médias indépendants libres d’accès qui manquent de ressources. Un impératif pour que Rapports de force survive en 2022.

 

Objectif 250 abonnés d’ici à l’été 2022 ! Le mot abonné pouvant prêter à des incompréhensions, on vous explique.

Rapports de force a fait le choix d’un accès libre à ses contenus pour que l’argent ne soit pas un frein à la lecture de ses articles. Mais comme il n’y a pas de milliardaire à sa tête pour le financer à perte et que nous refusons de vous imposer des publicités, nous ne pouvons compter que sur vous pour le faire vivre. Et afin de voir un peu plus loin que le lendemain ou le mois suivant, nous sollicitons des dons mensuels. Alors en simplifiant : nous demandons des abonnements, malgré que nos articles soient totalement disponibles sans débourser un centime.

Aujourd’hui, Rapports de force a une petite centaine d’abonnés mensuels. Pour imaginer passer le cap de l’été prochain, il nous en faut 150 de plus à 5 euros par mois. Ou 75 supplémentaires à 10 euros par mois. Et même encore moins si le soutien est plus important. Soit, pas grand-chose à l’échelle de toute la France : un ou deux par département. Pour faciliter votre soutien, il est possible de déduire des impôts (pour celles et ceux qui en payent) 66 % du montant de vos dons. Ce qui transforme un don à 5 euros par mois en un coût de 1,70 euro sur J’aime l’info/Okpal, la plateforme dédiée aux médias indépendants.

 

Soutenir un journalisme à hauteur des luttes sociales

 

Mediapart, c’est l’investigation. Reporterre, c’est l’écologie. Rapports de force, c’est les mouvements sociaux et tout ce qui peut intéresser ses acteurs et actrices. Un journal crée par un ancien facteur et syndicaliste devenu journaliste. Une rareté dans le paysage médiatique.

Par conséquent, à Rapports de force, on n’insultera jamais un gréviste en le comparant à un preneur d’otage. Nous ne confondons pas non plus cotisations et charges sociales. Pas plus que l’on ne se trompe en écrivant collaborateur à la place d’exploité. Une singularité que nous ne voulons pas voir disparaître, mais dont le financement n’est clairement pas assuré après quatre ans d’existence.

 

La transparence sur le financement de Rapports de force

 

La rédaction est aujourd’hui composée de deux journalistes permanents auxquels s’ajoutent quelques renforts selon les moments de l’année. Bien que les temps partiels dominent, il nous faudrait environ 40 000 euros de budget annuel pour rémunérer l’ensemble du travail effectué. Or en 2020, les dons mensuels et uniques à Rapports de force représentaient un total de 8600 euros.

Nous avons pallié notre manque de financements pérennes par une bourse pour les médias, décernée fin 2020. Mais, outre quelle sera totalement consommée au premier semestre de l’an prochain, elle n’a pas permis de payer tout le monde pour son travail cette année comme les précédentes. Et après l’été prochain, nous ne pourrons compter que sur vos soutiens pour vivre et travailler.

C’est pourquoi nous insistons sur le besoin de gagner 150 abonnements à au moins 5 euros. Cela représenterait environ 10 000 € de plus, pour atteindre un budget annuel avoisinant ou dépassant 20 000 €. Pas le Pérou ! Pas assez pour arrêter d’essayer d’aller glaner des subsides supplémentaires ici ou là, mais une base qui permet de bidouiller encore. Mais sans ce minimum, il n’est plus possible de prendre sur nous par du travail gratuit. En avril prochain, Rapports de force aura cinq ans. S’il ne peut pas rémunérer au moins partiellement tous ses journalistes, il n’a pas vocation à poursuivre son travail sur le dos d’une surexploitation de ses animatrices et animateurs. Voilà la réalité crue.

Nous en appelons donc à votre volontarisme. Vous avez été un million à nous rendre visite sur le site en 2020. Même si vous êtes moins nombreuses et nombreux en 2021 – le climat pour les mouvements sociaux n’étant pas au beau fixe – vous êtes quand même encore plusieurs centaines de milliers. Alors, comment imaginer que vous ne soyez pas au moins 150 à vous abonner !

 

Prendre un abonnement ou faire un don sur J’aime l’info/Okpal