Colombie

L’Actu des Oublié.e.s : Colombie, l’eau et la vie

Ce mois-ci, nous partons au sud de la Colombie, dans la région du Putumayo. Près de la ville de Mocoa, dans la localité de Pueblo Viejo, une Carpa de la Resistencia – Tente de la Résistance – s’est installée pour tenter de chasser la Libero Cobre, entreprise minière qui tente de s’installer dans les montagnes.

Avec trois membres de cette tente, nous exposons la menace minière, la manière dont s’organise la lutte et les perspectives pour reconstruire le lien social, prendre soin du territoire et parvenir à chasser la multinationale des montagnes.

MÉDIAS

Page Facebook de la Carpa de la Resistencia : La Minga Kiwe

MUSIQUE

Apiasere – Play al Rap

El centinela amazonico – Hip hop en contra de la minería ilegal

Colombia resiste – The Taipan

VISUEL

Fresque dans le centre de Mocoa en Colombie


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .

Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.