Facebook

Facebook : six façons de nous aider à réduire notre dépendance

 

Entre le 15 octobre et le novembre, notre média a été totalement interdit sur Facebook. Aucune URL de notre site internet ne pouvant y être publiée par qui que ce soit. Il nous a fallu mettre en demeure Facebook en les menaçant d’un référé pour obtenir le droit de publier. En novembre : seconde alerte. Cette fois sur Twitter où notre compte a été bloqué jusqu’à ce que nous effacions une vidéo qui appuyait une de nos enquêtes.

 

Comme nous l’écrivions au mois d’octobre, le « bannissement » de notre site internet par Facebook a fait porter une lourde menace sur notre existence. D’abord parce que le géant de la Silicon Valley compte pour la moitié de la provenance des visites vers notre site internet. Ensuite parce que sa fonction de partage des contenus permet à certaines informations de devenir virales. Plutôt utile, et très adapté pour un média. Enfin parce qu’il reste un outil qui permet de se faire connaître par un nouveau lectorat.

Bref, la plateforme a tout fait pour se rendre incontournable pour la presse comme pour bien d’autres. En façonnant les comportements de la population, notamment en matière de « consommation » de l’information, elle a créé une dépendance dont il est bien difficile de s’extraire. Et pourtant, les évolutions de plus en plus restrictives en matière de liberté d’expression nous poussent à chercher dès maintenant d’autres chemins pour exister en dehors des Gafam. Sans être révolutionnaires, nous vous proposons six façons de nous aider à réduite notre dépendance à Facebook. Et qui sait, peut-être la vôtre aussi, en modifiant un peu nos comportements.

 

1/ Se servir de son navigateur

Plus besoin d’attendre que Facebook ou Twitter daignent vous montrer nos publications dans votre fil d’actualité. Vous pouvez le faire vous-même très facilement. Tout simplement en mettant la page d’accueil de Rapports de force en page de démarrage de votre navigateur internet. Celle-ci remplacera votre page par défaut, une page rarement choisie, qui souvent vous est inutile. Si vous ne souhaitez pas nous voir aussi souvent, vous pouvez toujours nous placer dans les favoris de la barre personnelle de votre navigateur. Et d’un clic aller consulter le site quand vous le désirez.

 

2/ S’inscrire sur notre newsletter

Ici, pas d’intermédiaire entre vous et nous. Vous recevez directement dans la boite mail de votre choix nos dernières publications. Et cela, trois à quatre fois par semaine. Seul inconvénient pour les accros de l’info en temps réel : un décalage de temps pour certaines infos, dans la mesure où nous ne voulons pas vous noyer sous les mails. Cependant, nous allons réfléchir à une diversification des newsletters selon le besoin d’info de chacun.e. Pour vous inscrire, rendez-vous sur la page d’accueil de Rapports de force.

 

3/ Nous suivre sur notre chaîne Telegram

Le plus sur moyen de recevoir toutes les infos en temps réel. Cette messagerie cryptée russe hébergée en Allemagne n’est probablement pas parfaite pour vos données, son code source restant propriétaire, mais contrairement à Facebook, ce n’est pas elle qui décide si vous voyez nos publications ou pas. Vous recevez nos messages en temps réel. Vous pouvez également choisir de recevoir ou non une notification sur votre smartphone. Pour nous, autant le dire, c’est très pratique. Notre adresse Telegram est la suivante : t.me/rapportsdeforce

 

4/ Nous suivre sur Mastodon

Depuis la semaine dernière, nous sommes sur Mastodon, l’alternative libre à Twitter. Ce réseau social progresse avec 500 000 comptes dans le monde. Cependant, il reste une goutte d’eau, ou une niche, comparé à Twitter et ses 186 millions d’utilisateurs quotidiens. Et encore plus par rapport à Facebook : 1,82 milliard d’utilisateurs actifs dans le monde chaque jour. Ce qui n’empêche pas d’y créer un compte. Nous avons fait le choix de passer par un serveur de la Quadrature du net. Notre adresse y est : @rapportsdeforce@mamot.fr

 

5/ Utiliser les mails et les textos pour partager nos articles

La viralité de nos articles, c’est vous ! Notre demande n’est pas que vous arrêtiez de partager nos publications sur Facebook ou Twitter. Cela reste toujours un moyen de faire connaître le travail de Rapports de force à des gens qui nous connaissent peu ou pas du tout. Cependant, au regard des difficultés que nous avons rencontrées récemment, nous vous incitons à prendre l’habitude d’envoyer les articles qui vous plaise à vos amis, collègues, camarades, aussi par d’autres moyens. Nous vous proposons de réhabiliter les chaînes en vous suggérant d’envoyer systématiquement nos articles à 3, 5 ou 10 personnes par mail ou par texto. Et ce, en leur proposant de faire de même. Une autre façon de penser la viralité d’un papier.

 

6/ Suivre nos flux RSS

C’est un peu daté comme méthode, mais toujours efficace. Vous pouvez utiliser un agrégateur de flux RSS pour suivre les sites internet qui vous plaisent, dont le nôtre. À chaque publication de notre part, l’article se loge dans votre fil de flux RSS. Vous pouvez les classer et les présenter à votre guise.