La réunion a duré plus de trois heures. Le communiqué commun final laisse entrevoir des discussions difficiles, après les deux dernières journées de mobilisation interprofessionnelles en demi-teinte des 29 janvier et 6 février. Si l’intersyndicale nationale appelle à multiplier les initiatives et au « renforcement et à la continuité de la mobilisation et de la grève là où les salariés le décident », elle desserre un peu le calendrier des journées interprofessionnelles.
La prochaine date de « convergence de grève et de manifestations » est fixée dans deux semaines, le jeudi 20 février. Sans qu’une date intermédiaire ne soit exclue, elle se projette d’ores-et-déjà vers la journée de grève féministe du 8 mars, en affirmant que « les femmes seraient les plus grandes perdantes avec cette réforme des retraites ». L’intersyndicale appelle à préparer de nouveaux temps forts de mobilisation autour de cette date. Les syndicats CGT, FO, Solidaires, FSU et les organisations de jeunesse se réuniront de nouveau le 20 février pour baliser la suite du mouvement.
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