Pandémie oblige, Jean-Michel Blanquer a d’ores et déjà prévu que la plupart des épreuves du baccalauréat 2021 seraient notées en contrôle continu. Or, pour l’heure, certaines d’entre-elles (philosophie, grand oral…) ainsi que les examens terminaux comme le BTS, doivent toujours se tenir sous leur forme originelle.
Et c’est bien ce qui ulcère particulièrement l’UNL (Union Nationale Lycéenne). La principale organisation lycéenne a ainsi appelé tous les lycées de France à se mobiliser massivement pour exiger que soit reconnu le caractère particulièrement dégradé de leurs conditions d’apprentissage cette année et que ces épreuves soient annulées.
Depuis lundi, le mouvement rencontre un réel échos un peu partout en France et prend de l’ampleur : mercredi soir, le syndicat annonçait 300 lycées bloquées depuis le début de la semaine et appelait à une grande manifestation lycéenne le 10 mai. Le terme de mobilisation recouvre cependant des réalités à géométrie variable : barrages filtrants, tentatives de blocus, blocus réels ou blocus réprimés.
Faisons face ensemble !
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