C’est l’échec des discussions sur le nouvel accord interprofessionnel entre patronat et syndicats qui a décidé les trois grandes centrales syndicales belges à appeler à la grève. La FGTB, la CSC, et la CGSLB ont réclamé une augmentation des salaires de 1,5 %, alors que l’inflation en 2018 avoisine les 2 %. Pas question pour le patronat qui n’a proposé qu’une hausse maximale de 0,8 % sur deux ans. Les Belges sont donc appelés à cesser le travail mercredi prochain dans le public, comme dans le privé.
Les syndicats réclament l’augmentation des salaires, mais aussi des pensions et des allocations. Ils veulent également « de meilleures mesures de fin de carrière, de meilleures possibilités pour combiner vie professionnelle et vie privée ainsi que l’amélioration des trajets domicile-lieu de travail ». En plus des travailleurs, les syndicats belges se sont adressés aux mouvements spontanés qui secouent la Belgique depuis plusieurs semaines : la jeunesse en grève chaque jeudi pour réclamer des mesures pour le climat, et des gilets jaunes qui se mobilisent pour la hausse du pouvoir d’achat. De fortes perturbations sont attendues ce 13 février.
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