« Un hymne pour celles et ceux qui choisissent de résister » explique la CGT-HPE (Hôtels de prestige et économiques), le syndicat qui accompagne les 19 femmes de chambre et un équipier en lutte depuis 15 mois contre le groupe ACCOR, propriétaire de l’Ibis Batignolles à Paris. Et une histoire de famille : les grévistes comme actrices, le mari de l’une d’entre elles comme chanteur, chorégraphe, compositeur, et la CGT-HPE à la réalisation.
À la sortie, un clip pour rappeler leurs revendications. À savoir, « l’embauche directe par l’établissement où elles travaillent, la baisse de leurs cadences et l’augmentation de leurs salaires ». Et plus largement une mise en musique des dures conditions de travail dans le secteur du nettoyage. Secteur où « des dizaines de milliers de travailleurs et travailleuses souvent étrangers sont réduits au silence. » Mais pas ce coup-ci. Pas à l’Ibis Batignolles. Au contraire, elles crient haut et fort : « Frotter, frotter, il faut payer ».
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.