La réforme de « relance de la croissance » prônée par le nouveau gouvernement de droite de Kyriakos Mitsotakis a du mal à passer. Mercredi 2 octobre la Grèce connaissait sa deuxième grève générale en seulement huit jours. Appelée par les syndicats du privé et des transports en commun, qui dénoncent un projet de loi qui « déréglemente le marché de l’emploi » et « porte atteinte au droit de grève », la mobilisation a entièrement paralysé la capitale.
La « nouvelle ère » promise par le gouvernement, censée attirer les investisseurs en Grèce ainsi qu’une croissance de plus de 2% ces prochaines années, se fait au détriment du droit du travail et du droit de grève, déjà mis à mal par le gouvernement d’Alexis Tsipras.
Le projet de loi prévoit en effet un seuil minimum de plus de 50% des présents dans l’assemblée générale d’un syndicat pour démarrer une grève ainsi que la suppression des conventions collectives. Les syndicats dénoncent également la nouvelle loi, votée au Parlement par la majorité gouvernementale en pleines vacances estivales, facilitant les licenciements dans le privé.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.