Des transports à l’arrêt et des services publics fermés. La grève nationale contre la nouvelle loi travail du très à droite gouvernement Kyriakos Mitsotakis est largement suivie dans les secteurs économiques traditionnellement contestataires. D’ici la fin juin, le parlement doit voter un texte dont les premiers éléments avaient fuité il y a plus d’un mois et qui avait suscité de premières manifestations le 6 mai. Au programme de cette nouvelle loi travail : une énième remise en question des conventions collectives, mais aussi de la journée de travail de 8 heures.
Avec ce texte, deux heures supplémentaires journalières pourront être créditées sur un compte épargne temps au cours d’un semestre. Et ensuite rendues en jours de repos au lieu d’être payées avec une majoration. Autre disposition : une augmentation du nombre maximum légal d’heures supplémentaires et un service minimum en cas de grève dans les services publics passant à 40 % du personnel contraint.
Le tout au nom de la compétitivité et afin d’attirer des investissements étrangers en fournissant une main-d’œuvre moins chère et plus flexible. Ce matin, une manifestation a réuni au moins 10 000 à Athènes devant le parlement grec. Des manifestations sont programmées dans les grandes villes du pays.
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