Les faits de rébellion n’ont pas plus tenu devant le tribunal de grande instance de Toulouse que l’accusation de jet de projectiles n’avait résisté à la réalité des faits lors de la garde à vue de Guillaume le mois dernier.
Il en a été relaxé ce matin. Pendant l’audience, l’avocat de la partie civile et la procureur ont tenté de convaincre la juge que le mouvement d’épaule de notre journaliste au moment de son interpellation caractérisait un fait de rébellion. Une vidéo que la défense n’a pas pu visionner était censée appuyer leur argumentaire. Mais ni la demande de condamnation à un stage de citoyenneté demandé par la procureur ni le dédommagement de 500 euros au titre du préjudice du policier interpellateur n’ont été retenus. Au grand plaisir de la quarantaine de personnes venues soutenir Guillaume. La rédaction remercie tous ceux qui nous ont soutenus.
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