Cette semaine, l’Actu des Oublié.e.s nous plonge en Asie, notamment au Sri Lanka, où depuis la toute fin du mois de mars, les manifestations s’enchaînent contre les pénuries de biens essentiels et la flambée des prix. Depuis, le pays est en cessation de paiement.
L’Asie du Sud connaît en ce moment une agitation sociale vivifiante. La victoire du mouvement paysan indien, en plus de galvaniser les luttes à l’échelle nationale, a donné des idées aux pays voisins. Ainsi, au Pakistan comme au Sri Lanka, de grands mouvements populaires sont nés ces derniers mois. Si la presse française évoque l’actualité de l’Asie du sud en omettant totalement le rôle des dynamiques populaires, nous tenterons ici de réparer cet oubli.
SOURCES
Le site Revue de Presse Emancipation
Le blog Mediapart de Jean Marc B
Le site du CADTM
Le World Socialist Web Site
MUSIQUES
Zaint Patris / Untuk / Arisko.
VISUEL
Antan O – Anti-government protest in Sri Lanka on April 13, 2022 in front of the Presidential Secretariat
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.