L’Actu des Oublié.es analyse les mobilisations actuelles en Israël contre le gouvernement de Netanyahou et son vaste projet de réforme judiciaire. Celui-ci vise à affaiblir les marges de manoeuvre de la Cour Suprême, rare contre-pouvoir du pays, ainsi que les droits des minorités et des citoyens contestataires.
Les manifestations qui secouent Israël s’opposent au gouvernement composé en partie de néo-fascistes et à son train de réformes pour transformer les institutions israéliennes. Depuis douze semaines, les blocages s’enchainent et le pouvoir de Netanyahou est de plus en plus contesté. Peut-on, toutefois, se battre pour la démocratie israélienne sans remettre en cause l’apartheid, les expulsions et l’occupation en Cisjordanie ?
Avec Thomas Vescovi, enseignant et chercheur indépendant sur la question palestino-israélienne, nous nous plongeons dans ce mouvement de contestation pour tenter d’en comprendre les enjeux, tant pour la société israélienne que dans la perspective défendue par le bloc anti-occupation de relier les luttes dans un front arabo-israélien contre la dictature.
MÉDIAS
Chronique Palestine.com
Collectif Palestine Vaincra
Mediapart
Révolution Permanente
L’Orient Le Jour
Orient XXI
MUSIQUE
2’11 Batukada puis « Tout le monde déteste la police » à Buenos Aires
5’21 et 8’23 Sima Noon – If I was rich
15’45 Sima Noon – This Shit
VISUEL WikiCommons
Jonathan McIntosh – Manifestation à New York, 2004.
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.