Cinq mois après l’insurrection du 13 mai, alors que le couvre-feu est toujours en vigueur à Nouméa, retour sur le déroulé du mouvement contre le dégel du corps électoral en Kanaky / Nouvelle Calédonie et la répression coloniale imposée par l’État français.
Avec Mina Kherfi, représentante en France de l’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités.
DOUBLAGE
Marylou
MEDIAS
Dossier Médiapart « De la Nouvelle-Calédonie à la Kanaky, un long chemin vers l’indépendance »
Le Poing (.net)
Paris Luttes Infos
Blast
Communiqués CCAT / Union Calédonienne
Série France Culture « Kanaky / Nouvelle Calédonie : Histoires en archipel »
MUSIQUE
Ybal Khan — Ici cest Kanaky
Djamatik & Friends — Du bruit pour Kanaky
VISUEL Wikicommons
Drapeau kanak avec bulletin de vote du référendum d’autodétermination
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.