Argentine

L’Actu des Oublié.e.s : Argentine, reconstruire la résistance

Un an et demi après l’arrivée au pouvoir du néo-fasciste Milei, l’Argentine est exsangue. Le président à la tronçonneuse gouverne pour transformer l’état en machine de guerre au service des puissants et détruit consciencieusement son aspect social.

Pourtant, le mouvement social se reforme, grâce à la lutte conjointe du milieu étudiant, des retraités et du mouvement transféministe.

DOUBLAGE
Marylou

MEDIAS
Indymedia Argentine
AN Red
Revue Resistencias
Escuela Popular
Ni Una Menos Argentina
El Grito del Sur
Prensa Partido Obrero

MUSIQUE
Willy Bronca – No la ven
Kreiluz – Silenciadas
Shitstem – Wachas

VISUEL
« Si nous ne luttons pas, nous serons la dernière génération de retraité.es ». Affiche lors d’une audience en soutien à la lutte de l’hôpital Laura Bonaparte et du système de santé – Prensa Partido Obrero


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .

Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.