Un mois après le Complément d’enquête sur Gérald Depardieu, une quarantaine d’organisations féministes (Planning familial, Osez le féminisme, Assemblée des Femmes…) d’associations (Attac, LDH…) et de syndicats (CGT, FSU, Solidaires) appellent « toutes celles et ceux qui défendent les droits des femmes, des enfants et des minorités de genres, et qui refusent les violences sexistes et sexuelles » à se rassembler jeudi 11 janvier, sur l’ensemble du territoire, devant les préfectures ou les palais de justice.
Ces associations entendent dénoncer le soutien apporté par Emmanuel Macron à Gérard Depardieu, lors de sa longue allocution du 20 décembre, qui « invalide la parole des plaignantes et entrave leur recours à la justice, anéantit leurs espoirs de reconnaissance du préjudice subi, contrarie leurs tentatives de reconstruction ». Ce jour-là, Emmanuel Macron avait dit son admiration pour l’acteur qui « rend fier la France », fustigé « une chasse à l’homme » et invoqué la présomption d’innocence. Sans un mot pour les victimes présumées. Et avec pour seul commentaire des images diffusées par Complément d’enquête, le relais d’une fake news fabriquée sur les chaînes du groupe Bolloré.
Par ces rassemblements jeudi 11 janvier, la quarantaine d’organisations veulent tourner la page d’un « vieux monde » pour en construire un nouveau « débarrassé des violences sexistes et sexuelles », et ouvrer à « une vie dans laquelle chaque agresseur, quel que soit son statut, ne pourra se retrancher derrière une quelconque immunité ».
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