Les opposants à la loi « sécurité globale » ne désarment pas


 

Tout un symbole. À Paris, le parvis des Droits de l’homme, où devait se dérouler le rassemblement contre la loi sur la « sécurité globale », est barricadé de grilles ce samedi après-midi. La veille, le préfet de police Didier Lallemend interdisait cet espace aux manifestants. Ce qui n’a pas empêché pas, malgré un lourd dispositif policier rendant l’accès au Trocadéro difficile, près de 8000 journalistes, défenseurs des libertés, militant.e.s écologistes, politiques, syndicalistes, féministes ou gilets jaunes de se rassembler.

Une mobilisation qui se poursuit donc, avec ce second rassemblement en une semaine, malgré le vote par l’Assemblée nationale vendredi, d’une version modifiée de l’article 24. Dans la matinée, plus de 2000 personnes ont défilé à Montpellier du commissariat central à la préfecture. À Lille, au moins un millier d’opposant.e.s à la proposition de loi ont rempli la place de la République, pendant qu’à Rennes un autre millier défilait dans la ville, selon le journal Ouest France. Plus de 2000 personnes se sont aussi rassemblées en début d’après-midi sur le Vieux-Port à Marseille. D’autres regroupements réunissant plusieurs centaines de manifestant.e.s ont également eux lieu à Clermont-Ferrand, Limoges, Brest, ainsi que dans une vingtaine de villes.