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Syndicats, associations, collectifs : vous avez besoin de la presse indépendante, la presse indépendante a besoin de vous.


 

Alors que les grands médias, détenus par une poignée de milliardaires, déroulent le tapis rouge à Éric Zemmour, la presse indépendante se démène pour survivre. Rapports de force ne fait pas exception, et son avenir au-delà de l’été prochain est sérieusement menacé. Or, plus que jamais, les grèves, les manifestations, les contestations sociales ont besoin d’un écosystème médiatique différent de celui de la presse dominante.

Un sursaut est donc nécessaire. Rapports de force, créé il y a quatre ans, lance un appel aux structures du mouvement social. La presse indépendante doit vivre et pour cela il faut la financer et la faire grandir. Les structures du mouvement social doivent prendre leur part. Avant le « tout numérique », elles étaient nombreuses à être abonnées à des titres de la presse généraliste ou spécialisée. À l’heure des contenus dématérialisés et en accès libre, il faut reprendre ces réflexes militants, au risque de voir disparaître de nombreux titres amis ou proches.

Si, pour une personne précarisée, un abonnement ou un soutien de quelques euros par mois représentent une somme importante, pour un syndicat départemental, une fédération ou une association nationale, un abonnement est rarement une charge insurmontable. Les médias à soutenir ne manquent pas : de Bastamag à Streetpress en passant par Mediapart, Radio Parleur ou des médias locaux. Évidemment, nous ne pouvons que vous encourager à apporter votre soutien à notre média dans la mesure où Rapports de force joue sa survie cette année. Mais s’il se porte vers un autre média indépendant, c’est de toute façon un pas en direction du pluralisme de la presse. C’est prendre son information en main et agir pour ne plus seulement subir un écosystème médiatique malsain.

Pour notre part, il nous faudrait au moins 150 soutiens mensuels supplémentaires. Ces dons mensuels sont fondamentaux pour notre modèle économique. Ils nous permettent de savoir sur quel budget compter pour rémunérer nos journalistes et pigistes. Nous en appelons donc à vos structures et espérons une réponse favorable pour nous comme pour ce bol d’air démocratique que représente aujourd’hui la presse indépendante. Soutenez-nous. Faites circuler cet appel. C’est urgent.

 

Rapports de force :  Je soutiens