Sept villes de départ, 29 jours de marche, plus de 80 étapes. Partis de Marseille et Montpellier le 19 septembre dernier, les marcheurs et marcheuses sans-papiers sont passés par Lyon ce week-end. Une date importante dans leur parcours puisque la journée a également vu les collectifs de sans-papiers de Strasbourg, Lille, Rennes et Le Havre se mettre en route pour converger à Paris le 17 octobre.
Deux milles personnes, une marche impressionnante en temps de Covid, alors que les manifestations peinent à faire le plein. Marcheurs et marcheuses sans-papiers soutenus par un grand nombre d’organisations solidaires ont défilé dans les rues lyonnaises ce week-end en direction de la préfecture. Leur objectif : marcher jusqu’à l’Élysée pour réclamer la régularisation des sans-papiers, le droit au logement et la fermeture des centres de rétention administrative (CRA).
Le week-end du 3 et 4 octobre était une étape importante dans cette grande marche puisque les collectifs des villes (Strasbourg, Lille, Rennes et Le Havre) moins éloignées géographiquement de Paris que celles du Sud de la France se sont également mis en marche. Ce même week-end, des actions ont également eu lieu à Toulouse et au Pays basque devant des centres de rétention administrative.
Nadine, Oussama et tant d’autres ont marché pour la régularisation des #sanspapiers à #Lyon ce week-end. Elles et ils donnent RDV à #Macron le 17 octobre à Paris. #marchedessanspapiers @MSolidarites @lacimade @UnionSolidaires @UCL_Lyon @ pic.twitter.com/gqS1O5UYp8
— Rapports de Force (@rapportsdeforce) October 5, 2020
Le 13 et le 16 octobre, les sept marches arriveront en région parisienne. Elles honoreront plusieurs rendez-vous dans des communes où des collectifs de sans-papiers sont actifs (Vitry-sur-Seine, Montreuil, etc.). Puis, apogée du mouvement, les collectifs réunis défileront en direction de l’Élysée le samedi, jour de la commémoration du massacre de 200 Algériens par la police lors de la manifestation du 17 octobre 1961.
Premiers de corvée, premiers oubliés ! Des sans-papiers marchent vers l’Élysée
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.