Combien de manifestants défileront dans les rues ce jeudi 19 janvier pour s’opposer à la réforme des retraites ? Toute la journée, cet article sera mis à jour pour vous donner l’état de la mobilisation dans vos villes.
Ce jeudi 19 janvier, l’intersyndicale nationale sur les retraites a appelé à une première journée de grèves et de manifestations. Huit syndicats de salariés (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFE-CGC, Solidaires, FSU, CFTC) et trois organisations de jeunesse (Fage, Unef, VL) veulent ensemble faire de cette date « le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée ». Au total plus de 250 points de rassemblements sont répertoriés. En début de soirée, l’intersyndicale se réunira pour fixer de prochaines échéances.
L’enjeu de la journée est bien-sûr de faire masse dans la rue pour montrer son opposition à la réforme. Mais le niveau des grèves dans les entreprises sera plus scruté encore que le nombre de manifestants. « Si jeudi on nous signale beaucoup de boîtes où c’est chaud et que ça discute reconductible, ce ne sera pas la même chose que si on a un 19 janvier massif, mais des syndicats qui nous disent avoir besoin d’un peu de temps pour discuter. Et d’une autre journée pour mobiliser », soutient Marie Buisson, candidate à la succession de Philippe Martinez à la tête de la CGT (voir notre papier sur la stratégie des syndicats).
Combien de manifestants, les chiffres :
A l’échelle nationale, les organisation syndicales tablent sur le chiffre d’1,8 millions de manifestants. Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT a quant-à-lui déclaré que « le chiffre de 2 millions de manifestants allait être dépassé ». Cette journée de grève est d’ores et déjà historique. A titre de comparaison, le 5 décembre 2019, pour la première journée de mobilisation contre la retraite à points, le nombre de manifestant en France était d’1,4 million selon les syndicats.
Paris : la CGT annonce 400 000 personnes dans la rue ! Nous restons en attente du chiffre policier. Pour rappel, les autorités attendaient entre 50 000 et 80 000 personnes aujourd’hui dans les rues de Paris. Selon la police : 80 000 manifestants ce jour à Paris.
Abbeville : 2000 personnes (Courrier Picard)
Agen : 7000 personnes (syndicats)
Albertville : 3500 (CGT)
Albi : 10 000 personnes (France Bleu)
Alençon : 3500 personnes (syndicats), 2800 personnes (police)
Alès : 12 000 personnes (syndicats), 7000 personnes (police)
Amiens : 18 000 personnes (syndicats), 12 000 (police)
Ancenis : 3000 personnes (syndicats)
Angoulême : 10 000 manifestants (syndicats), 9000 (police)
Annonay : 3000 personnes (France Bleu)
Arras : 4000 personnes (La Voix du Nord) 5000 personnes (CGT)
Auxerre : 4000 personnes (L’Yonne Républicaine)
Bordeaux : 60 000 personnes (syndicats), 16 000 personnes (police)
Bar-Le-Duc : 2000 personnes (Républicain Lorrain)
Bayonne : 8000 personnes (Sud Ouest)
Beauvais : 7500 personnes (CGT)
Belfort : 4000 personnes (France Bleu)
Béziers : 10 000 (CGT)
Boulogne-sur-Mer : 6000 personnes (La Voix du Nord)
Brest : 20 000 personnes (syndicats) 13000 personnes (Ouest France)
Châteaubriant : 800 personnes (Ouest France)
Caen : 20 000 personnes (CGT) 17 500 personnes (Ouest France)
Calais : 6000 personnes (La Voix du Nord)
Cambrai : 3400 personnes (La Voix du Nord)
Carhaix : 2000 personnes (Ouest France)
Castres : 3000 personnes (La Dépêche du Midi)
Chambéry : 10 000 (CGT)
Cholet : 5000 personnes (Courrier de l’Ouest)
Clermont-Ferrand : 19 000 (police), 30 000 (intersyndicale)
Coutances : 1500 personnes (France Bleu)
Dieppe : 5500 personnes (syndicats) 4300 personnes (police)
Dijon : 5000 personnes (syndicats)
Dole : 2900 personnes (police)
Douai : 3600 personnes (La Voix du Nord)
Dunkerque : 6000 personnes (La Voix du Nord)
Guéret : 5000 personnes (syndicats), 3000 personnes (police)
Grandville : 1500 personnes (Ouest France)
Grenoble : 30 000 personnes (FO), 18 000 personnes (police)
Lannion : 7850 personnes (syndicats), 18 000 (police)
Laval : 8000 personnes (France bleu)
Le Cheylard : 300 personnes
Le Havre : 30 000 personnes (syndicats) 11 000 (police)
Le Mans : 22 000 personnes (syndicat SNES)
Lillebonne : 1200 (CGT)
Lille : entre 30 000 et 50 000 personnes (syndicats), 16 000 personnes (police)
Lons-Le-Saunier : 5500 personnes (CGT)
Lorient : 10 000 (syndicats), 8800 personnes (police)
Lyon : 38 000 (intersyndicale)
Montargis : 3000 personnes (FO), 2600 personnes (police)
Marmande : 1000 personnes (presse), 2000 personnes (source sur place)
Marseille : 26 000 (police), 140 000 (CGT)
Metz : 10 000 personnes (syndicats)
Montauban : 3000 personnes
Mont-De-Marsan : 6000 personnes (syndicats), 4500 (police)
Montélimar : 4200 personnes (police)
Montpellier : 15 000 (police), 25 000 (CGT)
Morlaix : 5000 personnes (Ouest France)
Nantes : 40 000 à 45 000 personnes (Ouest France)
Nevers : 10 000 personnes (syndicats), 4800 personnes (police), 5000 personnes (Journal du Centre)
Nice : 20 000 personnes (syndicats)
Nîmes : 20 000 personnes (syndicats), 12 000 personnes (police)
Niort : 8000 personnes (CGT), 7000 personnes (Courrier de l’Ouest)
Pau : 14 000 personnes (selon syndicats et police)
Périgueux : 10 000 personnes (CGT), 6500 (police)
Perpignan : 18 000 personnes (syndicats), 14 000 personnes (police)
Poitiers : 10 000 personnes (syndicats), 7000 personnes (police)
Privas : 2500 personnes (police et syndicats)
Puy-En-Velay : 10 000 personnes (syndicats), 4500 personnes (police)
Quimper : 13 000 personnes (Le Télégramme)
Quimperlé : 5000 personnes (syndicats), 3200 (police)
Rouen : 20 000 personnes (syndicats) 13 000 personnes (police)
Reims : 5000 personnes (syndicats), 4200 personnes (police)
Rennes : 17 000 (police), 25 000 (FO)
Roanne : 8000 personnes (Le Progrès)
Rochefort : 2000 personnes (Sud Ouest)
Romans-sur-Isère : 300 personnes
Romorantin : 1000 personnes
Saintes : 3000 personnes (Sud Ouest)
Saint-Etienne : 15 000 personnes (Le Progrès)
Saint-Jean de Maurienne : 2500 (CGT)
Saint-Lô : 1500 personnes (Ouest France)
Saint-Malo : 2800 (police), 3000 (syndicats)
Saint-Nazaire : 12 000 personnes (Ouest France), 15 000 personnes (syndicats)
Saumur : 1000 personnes (Libération)
Sens : 2000 personnes (L’Yonne Républicaine)
Sète : 3000 (CGT)
Saint-Claude : 700 personnes
Saint-Malo : 3000 personnes (syndicats), 2800 personnes (police)
Strasbourg : 10 000 personnes (presse)
Tarbes : 10 000 personnes (syndicats) 6000 personnes (police)
Toulon : 10 000 personnes (syndicats), 8700 personnes (police)
Toulouse : 50 000 personnes (CGT), 40 000 personnes (police)
Tulle : 8000 personnes (syndicats), 4500 personnes police
Vesoul : 4000 personnes (France Bleu)
Valence : 8000 personnes (France Bleu), 9200 personnes (police)
Valenciennes : 6500 personnes (La Voix du Nord)
Vannes : 7700 personnes (CFDT)
Verdun : 1000 personnes (syndicats)
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.