grève 7 mars

Grève 7 mars en direct : « la France à l’arrêt »

 

Toute la journée, suivez la grève du 7 mars contre la réforme des retraites sur Rapports de force.

 

18h :

 

700 000 manifestants à Paris 

Record battu : la CGT annonce 700 000 manifestants dans les rues de Paris. Le 31 janvier, ils étaient 500 000 selon le syndicat, contre 87 000 d’après la préfecture de Paris.

 

Un seul train sur trois le 8 mars

À la SNCF, la grève sera encore très suivie mercredi 8 mars. Selon la compagnie ferroviaire, seul 1 train sur 3 (TGV et TER) sera en circulation, en moyenne. Au niveau des Intercités, on ne comptera qu’1 train sur 5 en journée, et aucune circulation dans la nuit de mercredi à jeudi.

En Île-de-France, au niveau des RER et transiliens, seul 1 train sur 3 circulera sur la majorité des lignes, voire 1 sur 5 sur certains axes. Le trafic restera perturbé jeudi 9, confirme aussi le groupe SNCF.

Pour rappel, ces chiffres donnent avant tout une tendance : les grévistes doivent se déclarer 48 heures avant, avant même les AG qui se sont tenues ce mardi.

 

Grève reconduite chez TotalEnergies

La grève a été reconduite sur l’ensemble des sites Total Energie, a indiqué la CGT à l’AFP. Ce matin, le syndicat annonçait que les expéditions de carburant étaient bloquées dans toutes les raffineries de France.

 

Des blocages reconduits dans les facs

Dans plusieurs universités, les étudiants ont voté en AG pour la reconduite des occupations. C’est déjà le cas à Grenoble, Nanterre, Strasbourg, Besançon ou encore Sciences-Po Bordeaux. En Île-de-France, la coordination inter-facs, en lien avec diverses organisations de jeunesse, appelle à manifester jeudi, à partir de 14h, depuis Saint-Lazare.

 

17h :

 

Zoom : manifestation imposante à Montpellier

La masse tranquille. Montpellier n’a probablement jamais connu manifestation aussi imposante. En tout cas, pas au cours des 30 dernières années. Les syndicats annoncent 42 000 manifestants, encore au-dessus des 30 000 du 31 janvier. La préfecture, elle, en enregistre 25 000, soit quelques centaines de plus que son décompte du 31.

Elément remarquable : le défilé ressemble à celui de la manifestation du samedi 11 février, hors journée de grève. On y trouve peu de cortèges de boites, ou de secteur, organisés en commun. Chaque profession se répartissant plutôt par grands cortèges syndicaux. Dans une grande partie de la manifestation, le calme règne : on discute plus qu’on ne chante ou revendique. Ce matin, les AG étaient peu investies par les grévistes, pourtant venus en nombre cet après-midi.

 

Le gouvernement face à l’Assemblée nationale

À l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement font face cet après-midi aux questions des députés. « Nous vivons la plus grande journée de grève et de manifestations depuis 50 ans (…) Quand allez-vous retirer votre réforme ? », interroge Manuel Bompard (LFI). « Mettre l’économie à genoux, c’est mettre les travailleurs à genoux.  La Première ministre est accompagnée par toute la majorité », a soutenu le ministre du Travail, Olivier Dussopt.

Une majorité qui veut faire taire toute contestation en son sein. Ce mardi, le bureau du groupe Renaissance a acté que tout député qui voterait contre ou s’abstiendrait de voter la réforme des retraites serait exclu du groupe et perdrait sa place en commission, a appris BFMTV. Quelques députés avaient émis des réserves, dont l’ancienne ministre Barbara Pompili qui compte s’abstenir.

 

16h :

 

La grève toujours très forte chez EDF

La direction d’EDF annonce 41,5% de grévistes à la mi-journée. Un taux de grévistes légèrement supérieur au 31 janvier (40,3%) mais un peu en deçà du 19 janvier (44,5%). Toujours selon la direction : la baisse de la production d’électricité en raison des grèves aurait atteint 9,9 gigawatts. La fédération CGT de l’énergie en comptabilise le double : 20 gigawatts.

 

Un fonctionnaire sur quatre en grève

24,4 % des 2,5 millions d’agents de la fonction publique d’État sont en grève, chiffre le gouvernement. C’est davantage que le 31 janvier, lors duquel on comptait 19,4 % de grévistes ; et c’est bien plus que la précédente journée de mobilisation, le 16 février, avec 5 % de grévistes.

À la mi-journée, on comptait également 11 % de grévistes parmi les 2 millions d’agents territoriaux, contre 7,9 % le 31. Dans le secteur hospitalier, 9,4 % agents sont en grève, contre 8,5 % le 31, toujours selon le ministère de transformation et de la fonction publiques.

 

Un début de reconductible à la RATP

La RATP a publié ses prévisions de trafic pour la journée du 8 mars. Bien que moins forte qu’en cette première journée de mobilisation, la grève reconductible semble suivie par un certain nombre d’agents. Sur la plupart des lignes, il n’y aura maximum qu’un train sur deux, voire un train sur trois en circulation. On comptera deux trains sur trois sur le RER A et un train sur deux sur le RER B. En revanche, la mobilisation chute drastiquement pour la partie émergée du réseau puisque les bus circuleront presque normalement et qu’aucun tramway ne sera supprimé.

 

Du monde dans les grandes villes

A Lyon, la CGT annonce 52 000 manifestants, la préfecture en compte 25 000. A Nantes, c’est 75 000 personnes selon les syndicats, 30 000 selon la préfecture. Enfin à Bordeaux, les organisateurs annoncent 100 000 personnes en manifestation, la préfecture 16 000.

 

Les musées en grève 

Le secteur de la culture est également particulièrement mobilisé. De nombreux lieux culturels sont fermés en ce jour de grève. C’était par exemple le cas du Musée d’Orsay, du Musée Picasso, du château de Versailles, de l’Arc de Triomphe, de la basilique Saint-Denis ou du Château de Carcassonne. À noter que le mardi, de nombreux musées sont déjà habituellement fermés. Selon l’intersyndicale, plusieurs centaines de personnels du ministère de la Culture se sont réunis en AG à Paris et en régions, pour voter la grève.

 

15h :

 

L’ambiance change dans les manifestations

Les manifestations contre la réforme des retraites avaient jusque-là la réputation de se passer dans le calme. Mais ce 7 mars, des tensions entre manifestants et forces de l’ordre ont émaillé les parcours. A Lyon, Nantes, Rennes, des affrontements conséquents ont eu lieu. Grenades lacrymogènes et canons à eau sont de sortie. A Paris, où le cortège massif s’est élancé vers 14h45, la police annonce avoir effectué 3700 contrôles en amont. L’ambiance des manifestations dans certaines grands villes a clairement changé.

 

Barrages filtrants et mise à l’arrêt de sites industriels

Dans la métallurgie, les syndicats CGT de Thales, Valeo, Stellantis, ArcelorMittal, Forvia, Airbus, Safran et Renault avaient appelé à des grèves et blocages. L’appel a été largement entendu. À Florange, le site d’ArcelorMittal demeure bloqué par les grévistes depuis 4h30 ce matin. La production est interrompue, et aucune entrée n’y est possible selon la CGT. Le site d’ArcelorMittal à Dunkerque est partiellement mis à l’arrêt, selon NordLittoral.

À Florange également, le site de Safran Nacelles est bloqué par une trentaine de grévistes, jusqu’à 17h. « Il s’agit de la première action sur site depuis le début des mobilisations », précise David Kreb, délégué syndical CGT à l’Est Républicain. Du côté des usines Renault, plusieurs blocages ont également lieu, par exemple à Cléon (Normandie). Enfin, des barrages ont aussi été érigés dans plusieurs zones industrielles et portuaires, à Lesquin, Boulogne-sur-Mer, Valenciennes ou encore Amiens.

 

14h :

 

245 000 manifestants à Marseille, les syndicats évoque une mobilisation nationale « historique »

La CGT annonce 245 000 manifestants à Marseille (40 000 selon la préfecture), contre 208 000 décomptés le 31 janvier. À l’échelle nationale, les dirigeants syndicaux de la CGT et de la CFDT évoquent déjà une mobilisation « historique ». Philippe Martinez prédit « la plus forte journée de mobilisation depuis le début du conflit ». De son côté, Laurent Berger estime que l’on compte « 20% de manifestants en plus que lors de la journée du 31 janvier », d’après les premières remontées de terrain. La journée du 31 avait réuni 2,5 millions de manifestants d’après les syndicats, 1,27 million selon les autorités.

 

Zoom : AG des cheminots gare du Nord, « il va falloir aller chercher les collègues »

Ambiance mitigée à l’assemblée générale (AG) de la gare de Paris Nord. Malgré des taux de grévistes particulièrement fort dans le secteur, l’AG peine à faire le plein, avec 80 personnes réunies. Le 18 octobre, alors que le mouvement pour l’augmentation des salaires battait son plein, il étaient plus de 150 dans cette même AG. « On espère clairement que l’AG grossisse, c’est un enjeu pour que les grévistes s’approprient leur grève. Il va falloir aller chercher les collègues », estime Anthony Auguste, syndicaliste Sud-Rail.

Pourtant, la grève est forte à la SNCF. Ce mardi à midi, les syndicats annonçaient 39 % de grévistes. La grève est particulièrement élevée chez les conducteurs (76 %) et les contrôleurs (55 %). Des chiffres toutefois un peu en deçà du 19 janvier, premier jour de la mobilisation contre la réforme des retraites, où 46,3% des cheminots étaient en grève.

 

Des AG interprofessionnelles avant les départs en manifestation

Un grand nombre d’AG interprofessionnelles se sont tenus avant de rejoindre les marches de l’après-midi, notamment en Île-de-France. À Saint-Denis par exemple, l’AG a réuni près de 150 travailleurs de la santé, de la RATP, de l’Éducation nationale ou encore des agents territoriaux. Elle a voté le soutien aux piquets de grève de la RATP, à ceux des éboueurs, et aux occupations étudiantes, mercredi 8 mars et jeudi 9 mars ; ainsi que la participation aux divers rassemblements féministes prévus tout au long de la journée du 8. Une nouvelle AG interprofessionnelle se tiendra jeudi pour « construire une grève marchante en soutien aux secteurs mobilisés ».

 

 

13h :

 

Zoom : éboueurs, « tout a été fait pour que la grève dure le plus longtemps possible »

Au pied de la cheminée de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine, une petite trentaine de personnes tenaient le piquet de grève en ce mardi matin. L’occupation a débuté la veille. Les éboueurs employés par la ville de Paris sont en grève depuis hier matin. Plus de 500 tonnes de déchets sont restées sur les trottoirs parisiens. L’autre incinérateur de la petite couronne parisienne, à Issy-les-Moulineaux, étant aussi bloqué, les déchets restants ne pourront de toute façon pas être traités. « Tout a été brûlé parmi les déchets présents sur le site, et il n’y a donc plus de combustible. Or, il faut 2 jours pour redémarrer les fours. Tout a été fait pour que la grève dure le plus longtemps possible », se réjouit François Livartowski. Hier, plus de 150 salariés étaient présents en AG, selon le secrétaire fédéral CGT Services Publics. « L’objectif est la grève reconductible », assure Christophe Farinet, le secrétaire général adjoint de la CGT FTDNEEA (filière nettoyage de la ville de Paris).

 

Dans la rue, des premiers chiffres équivalents voire supérieurs au 31 janvier

Dans les villes moyennes et plus importantes où des manifestations sont parties ce matin, les chiffres sont au moins équivalents, par endroits supérieurs, à ceux du 31 janvier. On dénombre ainsi, selon les syndicats, 30 000 manifestants à Brest (20 500 selon la préfecture), 30 000 également à Nice, 50 000 à Clermont-Ferrand, 53 000 à Grenoble (20 500 selon la préfecture), 45 000 au Havre (10 700 selon la préfecture), 25 000 à Toulon, ou encore 15 000 à Saint-Nazaire (selon Ouest-France).

 

Gaz : après les terminaux méthaniers, les sites de stockage touchés par la grève

La CGT annonce 80 % de grévistes en moyenne sur les 11 sites de Storengy, filiale d’Engie. Le mouvement est important et des barrages filtrants ont été mis en place, impliquant des baisses de production mais sans mise à l’arrêt complète pour l’heure, indique l’AFP. Lundi soir, la CGT Elengy avait annoncé la mise à l’arrêt « pour sept jours » de trois des quatre terminaux méthaniers permettant l’importation de gaz liquéfié naturel, situés à Fos-sur-Mer et à Saint-Nazaire. Le quatrième terminal, situé à Dunkerque, est mis à l’arrêt depuis ce matin, pour 48 heures.

 

Eaux usés d’Ile-de-France : grève massive, « une première »

Au Siaap, qui traite les eaux usées de 9 millions de franciliens, la grève est également massive. « C’est une première pour une mobilisation nationale », souligne Stevan Kanban, le secrétaire général FO de cet établissement public. Selon l’élu, plusieurs installations sont à l’arrêt et les usines tournent « au minimum, pour ne pas dire moins ». Le piquet de grève a réuni une trentaine de salariés, un « succès » pour l’élu qui précise que beaucoup sont restés chez eux. « La position de l’AG est claire : si au niveau national, il y a un appel à la grève reconductible, alors nous le suivrons.»

 

12 h :

 

60 % de grévistes dans l’Éducation nationale

Comme dans les écoles, la grève est bien suivie dans les collèges et lycées. Le SNES-FSU annonce 60 % d’enseignants en grève dans le secondaire. Selon le premier syndicat de second degré : « des collèges, des vies scolaires, des internats de lycées sont fermés ». De son côté, le ministère de l’Éducation donne 35,5 % de grévistes dans les écoles et 30,9 % dans le second degré, sachant que ses chiffres sont toujours sous-évalués. Le 19 janvier, le ministère annonçait 42,35 % dans le primaire et 34,66 % dans le secondaire, mais cette fois-ci pour le 7 mars, un tiers des académies n’ont repris le travail qu’hier, après deux semaines de vacances.

 

Grève à la RATP

De source syndicale, il y aurait 75 % de grévistes à la RATP dans la partie métro. 55 % pour les RER et 30 % pour les bus. Pour les jours à venir, la grève risque de s’effriter dans la partie bus, mais devrait s’ancrer solidement dans le métro.

 

Premières manifestations

Les premières manifestations ont commencé, mais beaucoup d’entre elles ne démarreront qu’en début d’après-midi. Nous n’avons pas encore assez de chiffres pour se donner une idée de la force des manifestations, mais les cortèges sont fournis de Valencienne à Périgueux ou de Nice à Bayonne. A Calais, les syndicats annoncent 6000 manifestants. A Rouen, la préfecture annonce 13 500 personnes, soit le même nombre que le 31 janvier, date où les cortèges étaient les plus importants.

 

400 lycées mobilisés

La FIDL annonce que 400 établissements sont mobilisés ce mardi, dont 250 bloqués selon le syndicat lycéen. C’est un peu plus que lors des journées de mobilisation précédentes.

 

10 h :

 

Filière déchet

Des préavis de grèves reconductibles ont été déposés dans la filière du traitement des déchets. C’est le cas notamment dans l’Hérault pour l’entreprise Nicollin, où le site de Montpellier est totalement bloqué. La CGT avance le chiffre de 100 % de grévistes. Les salariés décideront en fin de journée, après les manifestations du jour, de la suite du mouvement. En région parisienne, l’incinérateur d’Ivry est bloqué ce matin et il y aurait 60% de grévistes dans la partie régie publique à Paris, selon François Livartowski, secrétaire fédéral CGT Services Publics. A Paris la collecte des déchets est répartie entre la municipalité et plusieurs entreprises privées.

 

SNCF

Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, UNSA, SUD, CFDT) appellent à une grève reconductible à partir de ce 7 mars. Aujourd’hui, 90 assemblées générales sont prévues pour décider des suites de la mobilisation.

 

9 h :

 

Toutes les raffineries bloquées

La CGT annonce que les expéditions de carburants sont bloquées dans l’ensemble des raffineries. Le mouvement social touche les raffineries Total, ExxonMobil et Petroineos. Selon un délégué syndical, 80 % des raffineurs du site de Feyzin dans le Rhône sont un grève. La direction de TotalEnergie annonce elle que 64% des opérateurs du matin sont en grève sur l’ensemble de ses sites.

 

Blocages routiers

Comme une odeur de gilets jaunes. Dans de nombreuses villes, y compris petites et moyennes, des syndicalistes, épaulés par les habitants se sont emparés de ronds-points, de bouts de routes et y organisent des barrages filtrants. Le périphérique de Caen, les 2 ronds-points de l’A9 à Perpignan, les routes de Montauban, Montmélian (73), Nîmes, Muret (31), Lorient, Rennes, Amiens ou encore Abbeville (60) sont occupées par les grévistes. Difficile de recenser tous ces types de blocage mais l’action est massive. Les plateformes logistiques et les nœuds d’échange sont également visés, comme à Miramas (13), ou sur la zone industrielle Prouvy, le port de Boulogne-sur-mer.

 

Des blocages dans les lycées et les universités

Des blocages ou tentatives de blocage ont eu lieu ce matin dans des lycées de plusieurs villes. Évidemment à Paris, mais aussi à Grenoble, à Montpellier où trois lycées (Jules Guesde, Joffre, Clémenceau) sont bloqués. A Toulouse, 5 établissements sont également concernés. Une vingtaine d’universités sont totalement ou partiellement bloquées comme à Brest, Grenoble, Tours, Strasbourg, Nantes, Clermont-Ferrand, Rennes ou encore Angers.

 

Presse

Les journaux La Provence et Nice Matin sont absents des kiosques ce matin. Pas d’édition non plus à Mediapart où 70 salariés ont décidé de participer à la grève du 7 mars.

 

Ce que l’on sait à la veille de la grève du 7 mars

 

Prévue de longue date, la journée du 7 mars pourrait servir de tremplin à la mobilisation contre la réforme des retraites. De nombreuses fédérations syndicales ont annoncé leur volonté de partir en grève reconductible, nous en avons établi la liste dans cet article. Les énergéticiens, les raffineurs, les cheminots, les dockers ou encore la RATP, devraient servir de locomotive au mouvement. Les routiers sont également entré dans la danse, un peu partout sur le territoire, de premiers blocages essaiment.

Plus de 270 lieux de manifestations ont d’ores et déjà été comptabilisés partout en France à l’occasion de cette grève du 7 mars. C’est plus que lors du 31 janvier, alors que la mobilisation était à son apogée. Selon des sources policières, entre 1,1 et 1,4 million de manifestants sont attendus. Le 31 janvier, 1,27 million de personnes avaient défilé dans les rues selon le ministère de l’Intérieur. Ce record pourrait être battu.

On sait également que la grève sera très forte dans les écoles, puisque les enseignants du 1er degré seront en grève à 60%, à annoncé le Snuipp-FSU. Et dans les transports, les perturbations seront majeures. Bien que la date du 7 mars soit connue depuis près d’un mois, laissant le temps à la direction de la SNCF de s’organiser, seuls 1 TGV sur 5 circuleront, contre à peu près 1 sur 3 il y a un mois et demi. Sur les autres lignes, quasiment aucun Intercité et seuls 1 TER sur 5 circuleront (1 sur 10 pour les lignes « province à province »). A la RATP, le trafic sera également très perturbé dans les bus et les métros.