Après une journée de mobilisation record le 19 janvier, la question est dans toutes les têtes : combien de personnes défileront dans la rue ce mardi 31 janvier pour s’opposer à la réforme des retraites ? Cet article sera mis à jour régulièrement pour vous donner les chiffres de la mobilisation dans vos villes.
Entre 1,12 million et 2 millions de personnes ont manifesté le 19 janvier pour s’opposer à la réforme des retraites. Une mobilisation qui ne s’était plus vue depuis 2010. Ce mardi 31 janvier, les huit syndicats de salariés (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFE-CGC, Solidaires, FSU, CFTC) et trois organisations de jeunesse (Fage, Unef, VL) espèrent donc réitérer ce score, voire le dépasser. Alors, combien de personnes seront dans la rue cette fois-ci ? Première donnée encourageante : Solidaires a cartographié 268 rassemblements et manifestations prévus ce mardi pour la défense des retraites. C’est 18 rassemblements de plus que le 19 janvier.
Toutefois, le nombre de manifestants seul pourrait ne pas suffire à faire reculer le gouvernement. Il faudra donc scruter attentivement le niveau de grève. C’est l’enjeu de notre second article du jour : un direct détaillant heure par heure les différentes formes de mobilisations (grèves, débrayages, blocages…). Car le niveau de la grève, que les salariés se sont efforcés de construire pendant les deux dernières semaines, influencera la suite de la mobilisation. Rappelons que cette dernière se réunira ce mardi 31 janvier à 18h pour décider des suites du mouvement.
Pendant ce temps, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale examine le texte de loi repoussant l’âge légal de départ à 64 ans. Cet examen doit s’achever mercredi soir. Avant le passage dans l’hémicycle, les députés membres de la commission vont se pencher sur les près de 7 000 amendements déposés. La plupart concernent l’article 7 repoussant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
Combien de personnes dans la rue, les chiffres :
La CGT annonce un total de 2.8 millions de manifestants dans tous le pays. Le ministère de l’Intérieur donne lui le chiffre de 1 272 000.
Abbeville : 3 500 personnes (CGT) ; 2 500 (police)
Albertville : 4 000 personnes (syndicats) ; 3 200 (police)
Albi : 20 000 personnes (CGT)
Agen : 7 000 personnes (syndicats) ; 4 800 (police)
Alençon : 4 000 (syndicats) ; 3 000 (police)
Alès : 15 000 personnes (CGT) ; 7 000 (police)
Amiens : 22 000 personnes (syndicats) ; 10 000 (police)
Ancenis : 5 000 personnes (Ouest France)
Angers : 13 000 personnes (syndicats)
Angoulême : 13 000 personnes (syndicats) ; 8 500 (police)
Annecy : 10 000 personnes (CGT) ; 5 200 (police)
Argentan : 1 900 personnes (Ouest France)
Arras : 4 000 personnes (La Voix du Nord) ; 4000 (FSU); 4000 (police)
Auch : 6 500 personnes (CGT)
Auxerre : 8 300 personnes (syndicats)
Avignon : 20 000 personnes (syndicats) ; 7 600 (police)
Bayonne : 17 000 personnes (syndicats) ; 9 000 (police)
Belfort : 5000 personnes (Est Républicain)
Beauvais : 1000 personnes (Courrier Picard)
Besançon : 14 300 personnes (CGT) ; 9 000 (police)
Béziers : 10 000 personnes (syndicats) ; 7 500 (police)
Boulogne-sur-Mer : 8500 personnes (syndicats) ; 5 500 (police)
Bordeaux : 75 000 personnes (syndicats) ; 16 500 (police)
Bourges : 7 000 personnes (syndicats)
Brest : 20 000 personnes (Le Télégramme, Ouest France)
Caen : 28 000 personnes (syndicats) ; 18 300 (police)
Cahors : 4 000 personnes (CGT)
Calais : 7 500 à 8 000 personnes (syndicats) ; 5 000 (police)
Cambrai : 4 000 personnes (syndicats)
Carcassonne : 10 000 personnes (CGT)
Castres : 6 000 personnes (CGT)
Châteaubriant : 2 000 personnes (Ouest France)
Cherbourg : 18 000 (syndicats)
Cholet : 4 500 personnes (syndicats et police)
Clermont-Ferrand : 30 000 à 40 000 personnes (syndicats)
Dijon : 15 000 (syndicats)
Dieppe : 4 300 personnes (police) ; 8 000 (syndicats)
Dinan : 4 000 personnes (Le Télégramme)
Douai : 5 200 personnes (La Voix du Nord)
Évreux : 12 000 personnes (syndicats)
Figeac : 6 000 personnes (CGT)
Foix : 15 000 personnes (CGT)
Gap : 4000 (syndicats) ; 3 200 (Dauphiné Libéré)
Grenoble : 40 000 personnes (syndicats) ; 20 000 (police)
Guéret : 4 300 (France Bleu)
Guingamp : 2 000 personnes (Le Télégramme)
La Roche-sur-Yon : 13 000 à 15 000 personnes (syndicats) ; 10 000 (police)
Laval : 10 000 personnes (syndicats), 8 500 (police)
Le Havre : 40 000 personnes (syndicats) ; 12 300 (police)
Lille : 70 000 personnes (syndicats)
Limoges : 38 000 personnes (CGT)
Lorient : 11 000 personnes (Le Télégramme)
Lyon : 45 000 personnes (syndicats) 25 000 personnes police
Marseille : 205 000 (CGT) ; 40 000 (police)
Maubeuge : 3 100 personnes (FO) ; 2 000 (La Voix du Nord)
Mende : 3 500 personnes (syndicats) ; 2 200 (police)
Metz : 16 000 personnes (syndicats) ; 11 800 (police)
Montauban : 10 000 personnes (syndicats) ; 3 500 (police)
Montbéliard : 6 200 personnes (syndicats) ; 5000 personnes (police)
Montpellier : 30 000 personnes (CGT) ; 24 500 (police)
Morlaix : 10 000 personnes (Le Télégramme)
Nancy : 18 000 à 20 000 (syndicats) ; 15 000 (police)
Nantes : 60 000 personnes (syndicats), 45 000 (Ouest France)
Narbonne : 9 500 personnes (CGT) ; 7 800 (police)
Nice : 25 000 à 30 000 personnes (FO)
Nîmes : 26 000 personnes (syndicats)
Niort : 8 500 personnes (Ouest France)
Orléans : 30 000 (CGT) ; 8 500 (police) ; 15 000 (France Bleu)
Paris : 500 000 (CGT) ; 87 000 (préfecture de Paris)
Pau : 18 500 (Sud Ouest) ; 19 000 (syndicats)
Périgueux : 11 000 (syndicats) ; 7 000 (police)
Perpignan : 20 000 (syndicats) ; 14 000 (police)
Poitiers : 14 000 (syndicats) ; 7 900 (police)
Pontivy : 3 000 personnes (Le Télégramme)
Privas : 3000 personnes (syndicats) ; 2 500 (police)
Puy-en-Velay : 12 000 personnes (syndicats) ; 5 000 (police)
Quimper : 12 000 personnes (Le Télégramme)
Quimperlé : 5 000 personnes (Le Télégramme)
Reims : 7 500 personnes (syndicats)
Rennes : 30 000 personnes (syndicats) ; 23 000 (préfecture)
Roanne : 14 000 personnes (syndicats) ; 6 200 (police)
Rodez : 14 500 personnes (syndicats) ; 7 500 (police)
Rouen : 20 000 personnes (syndicats) ; 13 800 (préfecture)
Sablé-sur-Sarthe : 1 600 personnes (Ouest France), 1 200 (préfecture)
Saint-Denis et Saint-Pierre (La Réunion) : 9 000 à 10 000 personnes (syndicats) ; 7300 à 7900 (police)
Saint-Étienne : 50 000 (syndicats), 9 200 (police)
Saint-Nazaire : 14 à 15 000 personnes (Ouest France)
Saintes : 3 000 personnes (Sud-Ouest)
Saint-Omer : 5 000 personnes (syndicats) ; 4 000 (police)
Saumur : 2 500 personnes (syndicats et police)
Sens : 2 500 personnes (L’Yonne Républicaine)
Sète : 5 000 personnes (CGT) ; 4 000 (police)
Strasbourg : 22 000 personnes (CGT) ; 10 500 (police)
Tarbes : 16 000 personnes (syndicats) ; 8 000 (La Dépêche)
Toulon : 18 000 personnes (syndicats) ; 9 000 (police)
Toulouse : 80 000 personnes (CGT), 34 000 (police)
Tulle : 7 000 à 8 000 personnes (syndicats) ; 3 600 (police)
Valence : 9 200 (police) ; 15 000 (FO)
Valenciennes : 6 000 personnes (La Voix du Nord) ; 6 500 (syndicats)
Vannes : 9 000 personnes (syndicats) ; 10 000 (Le Télégramme)
Verdun : 1 200 personnes (syndicats)
Vesoul : 4250 personnes (Est Républicain)
Vierzon : 2 900 personnes (syndicats)
Crédit Photo : Ricardo Parreira
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.