féministes Italie Meloni

L’Actu des Oublié.e.s : en Italie, les féministes fers de lance de la résistance à Meloni


Cette semaine, l’Actu des Oublié.e.s nous conduit en Italie où les féministes sont en première ligne de l’opposition aux politiques rétrogrades de Giorgia Meloni.

 

Pour accompagner la grève des femmes du 8 mars prochain, cet épisode est consacré à la résistance transféministe italienne face au pouvoir post-fasciste de Giorgia Meloni dont l’une des raisons d’être est le maintien de l’ordre traditionnel dieu-famille-patrie. Face à ce sinistre triptyque, les organisations transféministes incarnent selon les mots de la militante Serena Fredda un « espace indispensable de participation politique de masse à travers lequel peut s’exprimer une critique radicale de l’existant ».

 

 

MEDIAS

Comune. Info

Dynamopress .com, Dossier Ni Una Di Meno

Site / Facebook Non Una Di Meno

Association Donne in Rete contro la violenza (controlaviolenza.it)

Famiglie Arcobaleno

en français : Medfeminiswiya, Mediapart, BastaMag

 

MUSIQUE

3’27 Le Gal – Muoviti

10’42 Mc Nill – Il Gender

16’40 Lady D – Per La Mia Gente

27’29 Chadia – Figli del deserto

 

VISUEL WikiCommons

Affiche du Collectif éditorial Calusca de Milan, 1976. Source Centro Studi movimenti Parma féministes

 


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

 

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .

Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.