A l’occasion de la journée contre les violences faites aux femmes, l’Actu des Oublié.e.s part au Japon, qui a intégré la notion de consentement dans son Code Pénal le 19 juin dernier. Dans un pays où les stigmatisations sexistes et les tabous fondent les rapports sociaux, où en sont les luttes féministes ?
Avec Muriel Jolivet, sociologue, professeure émérite de l’Université de Tokyo et auteure d’une dizaine d’ouvrage sur le Japon.
SOURCES
Marie-Cécile Naves, Géopolitique des féminismes
Court Métrage « A Bloody Tabou », réalisé par Sybilla Patrizia
Flowerdemo(.org)
Asyalist
Conférence « Chine, Corée, Japon : les féministes en lutte contre le modèle familial » (YouTube)
Entretien « Voices from the contemporary japanese feminist movement » (YouTube)
Conférence Action for Abortion Japan (Kazane Kajiya & Kumi Tsukahara) (YouTube)
Unseen Japan
Slate, « Au Japon, l’avortement ne tient qu’à une feuille »
MUSIQUE
Miss Monday – Curious
Lim Kim – Yellow
Akogorilla – My Body My choice
VISUEL
Affiche du mouvement Flower Demo pour le rassemblement du 11 novembre dernier
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.