Alors que l’inflation augmente depuis plusieurs mois, cette semaine l’Actu des Oublié.e.s se balade en Europe pour s’intéresser aux luttes des plus modestes pour survivre, alors que les profits des actionnaires atteignent des sommes records.
Depuis des mois, mais plus encore depuis le début de l’invasion en l’Ukraine, les prix flambent en Europe. Une situation qui provoque, malgré le silence des médias, des tensions sociales incessantes, des mouvements de grèves éparses mais nombreux, et des situations de pauvreté extrême.
Coup de projecteur sur quelques luttes en ce début mars, de l’Albanie à la France en passant par l’Espagne – tout en interrogeant les profits générés par la crise actuelle et l’absence de redistribution des richesses.
En bref: qui profite d’une situation provoquée et entretenue consciemment depuis des années? Qui, alors, devrait faire les efforts réclamés aux peuples par leurs dirigeant.e.s ?
SOURCES
World Socialist Web Site
Albanie : Balkan Insight / Espagne : Equinox, cgt.org.es / France : Révolution Permanente
Sur l’armement : Disclose, Mediapart, Rapport Fanning the flammes.
MUSIQUES
Gjithe boten me shetit – Gjira
To taxidi synexizete – Skive
Stop One More Time – Ghost K
VISUEL
Kristina Millona – Pancarte en Albanie (2018)
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.