Cette semaine, L’actu des Oublié.e.s s’intéresse, à travers l’exemple argentin, au lien entre le diktat de la dette et les projets industriels inutiles et imposés.
Alors que les marées noires se multiplient ces derniers temps, il semble falloir toujours les considérer comme des accidents épisodiques qu’il faut traiter au cas par cas. Mais ne devrait-on pas considérer que la catastrophe écologique est permanente, pensée, organisée? Que ce que l’on appelle accident n’est finalement qu’un épisode éruptif de l’écocide général qui se poursuit dans l’indifférence quasi-générale?
Après un passage sur l’île de la Réunion, nous partons en Argentine pour comprendre comment le nouvel accord avec le FMI est vécu comme un acte préalable et fondamental à la défiguration de notre planète par une industrie qui ne profite à personne d’autre qu’à elle-même.
Sources :
La Réunion : Reporterre, Extinction Rebellion, Greenpeace
One Ocean Submit : Entretien avec Antoine Costa, Lundi Matin
Argentine / Dette : CADTM, A l’encontre
en castellano : https://autoconvocatoriadeuda.blogspot.com / https://www.resumenlatinoamericano.org / Coordination Basta de Falsas Soluciones / Colectivo Mar Libre de Petroleras
Musiques :
Doble Fea – Cuando Sopla el Vientode
Shitstem – Watchas
Doble Fea ft. Shorrai – Derecho Universal
Visuel :
Affiche de “Mar Libre de Petroleras” pour l’abandon du projet offshore au large de Mar del Plata
Dette
Présentation de L’Actu des oublié.e.s
Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.
Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.
Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.
Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .
Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.
Faisons face ensemble !
Si les 5000 personnes qui nous lisent chaque semaine (400 000/an) faisaient un don ne serait-ce que de 1€, 2€ ou 3€/mois (0,34€, 0,68€ ou 1,02€ après déduction d’impôts), la rédaction de Rapports de force pourrait compter 4 journalistes à temps complets (au lieu de trois à tiers temps) pour fabriquer le journal. Et ainsi faire beaucoup plus et bien mieux.