L’Actu des Oublié.es : A qui profite le crime? Luttes de l’enseignement


Cette semaine, l’Actu des Oublié.es regarde à travers le monde les luttes dans le secteur de l’éducation qui souffre, comme ceux de la santé ou du travail social, d’un abandon des services publics et d’une tendance à privilégier la concurrence et la rentabilité.

 

« Les écoles publiques sont en train de mourir, et ce n’est pas de la faute des profs ; c’est de la faute des politiques qui n’ont aucune considération pour nous. » Cette phrase, prononcée par une professeure portugaise en février dernier, pourrait résumer l’une des problématiques majeures du monde enseignant en lutte.

Pour alimenter une réflexion de lutte face aux grandes transformations que nos systèmes éducatifs sont en train de subir, nous partons en Argentine, puis en Hongrie, où la lutte des profs fait face depuis plus de 400 jours à des attaques répétées et violentes du gouvernement.

 

 

SOURCES

Argentine : Pagina Siete, La Prensa, HoyDia

Hongrie : Nepzsava, Slate ou les articles d’Ivan Bajomi disponibles sur Open Editions

Sur la réforme des lycées pro en France : Rapports de Force ; sur le SNU : Politis et Médiapart

 

MUSIQUE

1’22 Gran OM PROTESTA

16’43 Lili Pankotai – Slam contre Victor Orban

27’24 Rap Libertario – Para los politicos de mierda

 

VISUEL

Manifestation syndicale de l’éducation à Chicago, 2019

Auteur : Charles Edward Miller

 


Présentation de L’Actu des oublié.e.s

 

Les oublié.e.s. Les invisibles, les précaires, les laborieux, laborieuses pris.e.s dans l’œil du cyclone capitaliste ; les peuples ou groupes sociaux dont l’existence même est menacée ; celles et ceux que l’on ignore parce que le monde médiatique les a oubliés et qui lèvent le poing dans l’ombre, bien à l’abri du regard des caméras et des micros.

Leur résistance quotidienne, leur soulèvement spontané, leurs expériences sociales soufflent un espoir déterminé, sèment les graines des pratiques futures, s’érigent avec courage en rempart contre l’obscurantisme. Quand un peuple, ou une portion d’un peuple, retrouve sa liberté de parole, expérimente l’auto-organisation et des formes inédites de solidarités et de partage, la transformation sociale commence. C’est peut-être ça, le point de départ d’une révolution. L’instant où les acquis moraux et sociaux d’un évènement, d’une période, font dire à des millions de personnes réunies : Nous ne reviendrons pas à la normalité.

Voilà ce que raconte l’Actu des Oublié.e.s.

Face à la violence crasse et aux ruses décomplexées de l’idéologie néo-libérale qui détricote nos systèmes de santé, épuise les terres et s’enrichit sans partage, opposons les initiatives qui nous rendent collectives, solidaires, et mues par d’heureuses perspectives .

Vingt minutes, deux fois par mois, pour combler le vide laissé par les actualités de ceux dont on parle tout le temps et pour ne pas oublier que nous ne sommes pas seul.e.s. Bien au contraire.